Tout va bien, tout va bien...
Une rencontre et une découverte musicale. Croisé il y a peu de temps Cali, du groupe français du même nom. Je ne connaissais pas beaucoup ce qu'il faisait, si ce n'est un single qui m'irritait un peu les oreilles et le souvenir d'une session live sur une radio quelconque où sa voix avait manifestement un problème. Bref, pas enchantée.
Et bizarrement, assez enchantée par le personnage. Un accent charmant, des gestes doux, une attention à l'autre qui ne peut forcément révéler qu'une fragilité (je fais en ce moment une fixette assez inquiétante sur les hommes à failles, allant jusqu'à trouver Miossec sexy, ce qui n'a pas manqué d'affoler ma soeur).
Jusque là tout allait bien. Je n'étais pas remise en question dans mes certitudes. Mais voilà. J'ai assisté à un bout de concert. Et là, tu te rends compte que sa sensibilité, elle déborde de partout. Des textes qui parlent de solitude, de fin de relations, de mal de vivre. Des violons qui me prennent à la gorge - je me fais toujours avoir quand il y a des cordes, j'ai failli faire une déclaration d'amour à un violoncelliste l'autre jour...
Il se donne complètement sur scène, s'excite, reprend des titres d'autres chanteurs, transpire comme une rock star, s'agite, puis se calme, s'adresse au public comme à une personne chère et peut chanter aussi bien Je suis une pute que L'Amour Parfait.
Histoire de changer, j'ai eu les larmes aux yeux.
à 23:54